8 décembre 2008
Sous un murmure vert
Sous un murmure vert
Sous le murmure vert
d’une ombre de pinède
j’entends le rire bleu
des vagues de la mer.
Touchant les balancelles
des branches résineuses,
les doigts de la lumière
parfume de reflets
l’ombrelle végétale.
Il s’agit de bien peu
mais d’un instant de paix,
ainsi qu’un baume bleu
sur de vieilles blessures.
Cela ne guérit pas
les misères du monde
mais ouvre dans le fond
de mon cœur éclairé
le chant d’une harmonie
dont la vie désespère.
Sous le murmure vert
d’une ombre de pinède
j’entends l’amour en bleu
désirer le grand large.
François Fournet
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