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LE BLOG DE L'OUVRE BOITE A POEMES
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4 janvier 2008

Le louphoque a encore frappé

Essai sur les hominidés

Petite grimpée dans notre arborescence

Quel est le premier homme ? Fut-il courtaud et fort velu,

si velu que l’on ne pouvait distinguer son visage ? En velu en voila. Velu...Comme un singe ? Or justement descendait-il d’un primate ? Nombres d’hommes ne lui concédèrent la primauté d’une telle origine et surtout pas les primats.

Il y eut lucy mais il semble que la belle avait beaucoup plus l’air simiesque que Patricia Shiffer. Bien sûr les esprits chagrins défendront cette lignée. Mais au diable les divergences, laissons Lucy faire.

On retrouva une parcelle de crâne et une miette de mâchoire. S’agissait-il d’un mâle ou d’une femelle ? Il fallait dépuzzler la bête. On nomma cela « Ergaster », sans doute en raison de l’embarras gastrique que provoqua la découverte chez l’explorateur. Ergaster … à partir d’une ou deux particules osseuses ! Je tremble à la pensée que la découverte d’un morceau de dents et d’os de ma grand-mère serait susceptible de produire dans le cerveau d’un aventurier du troisième millénaire. Ne serait-il pas capable d’attribuer les vestiges à une espèce préhistorique ? Elle qui fréquentait les salons galants coiffée d’un immense chignon. Je n’ose entendre le cri de victoire du chercheur : « j’ai trouvé le chignon manquant ! ».

Une chose est certaine, comme le rappelait mon grand-père : l’home sapiens n’était pas l’unique hominidé de la terre. Et il s’y entendait papy pour les hominidés ! Il avait réponse à tout, sauf quand il dormait et imageait magnifiquement l’homo-ça-pionse. Là il était comme le disait grand-mère dans son néant d’étal.

Pour en revenir justement au Neandertal, ce dernier représenta une espèce antérieure à l’homo erectus. Peut-être frôla t-il tout juste les premiers mollets de sapiens qui, en le reniflant, prit les jambes à son cou. Oui : « les jambes à son cou », c’est d’ailleurs dans cette position que les ossements de nombreux hominidés furent retrouvés. Dans la bibliothèque des homos on remarqua un gros malabar que l’on nomma australopithèque. Un vrai pithèque et pas un pithèque en trop. Nombreux furent-ils, de vrais pithèques en troupe. A ne pas s’y tromper il s’agissait là d’une véritable population et pas de simples pithèques en trompe. Là, je me calme pour ne pas me lancer dans les pithèques en strophes.

Les paléontologues qui examinèrent cette espèce furent surpris d’apprendre qu’il partageait la niche de l’homo sapiens. Cela fit tousser la bonne société des scientifiques de l’époque. Même mon grand père Maurice que l’on surnomma

Momo erectousse. Dire que nos descendants velus étaient d’une finesse extrême, non, mais je dois dire qu’en examinant les individus de notre société moderne il me semble parfois que l’espèce aurait tendance à revenir en arrière… Notez que

je ne vise personne. Ainsi l’homme a évolué jusqu’à nos jours de vicissitudes en véritables vices mais de nombreux aussi de l’ère quaternaire à l’air parfaitement primaire, je ne cite toujours personne, jusqu’à composer des êtres à l’étonnante et subtile présence tels que moi...Et vous(ne froissons personne).

Ainsi ai-je tenté d’analyser et résumer le parcours arborescent de notre espèce au sujet de laquelle certains demeurent encore persuadés que nous descendons d’un singe descendant lui-même de l’arbre.

L’ai-je bien descendu ?

Le professeur Narinvu Méditou ( université du Mass A Chocette. Peine Silvanie)

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